Assistante maternelle
Je m’appelle Tania, je suis originaire d’Italie et je vis en France depuis six ans avec mon fils de 4 ans.
Ma langue maternelle est l’italien et je parle aussi la langue française, niveau intermédiaire avancé.
J’ai un parcours dans la petite enfance depuis 2011, cela a commencé avec une expérience à l’étranger au Kenya lors d’un stage universitaire et depuis ce moment là mon chemin dans ce domaine ne s’est plus arrêté. J’ai continué en Italie comme en France pour ensuite obtenir le 13 Mars 2021 mon agreement pour accueillir au début deux enfants et avec le temps jusqu’à quatre enfants dont trois d’âge indifférent et un scolarisé.
L’appartement lieu d’accueil et le déroulé de nos journées
J’ai accueilli des enfants dans un appartement trois pièces de 100m2 dans le quartier des quinze à Strasbourg. Il est situé au premier étage avec ascenseur et il dispose d’un jardin.
L’appartement est constitué de cette manière : un hall d’entrée, une salle de bain, les toilettes, deux chambres à coucher, un salon et une cuisine.
L’idée que j’en ai eu de mon appartement, c’était de rendre le lieu d’accueil le plus vrai semblable à un endroit où les enfants pouvaient se sentir à l’aise, où les enfants aient envie d’y aller avec joie.
Tout d’abord après avoir préservé un espace pour moi, donc une chambre, j’ai réfléchi à comment aménager le reste de l’appartement et y organiser les moments de la journée à partir de l’accueil du matin jusqu’aux départs des enfants l’après-midi.
Le hall d’entrée
J’ai commencé par l’entrée, premier lieu d’accueil. Accueil qui d’habitude commence le matin vers 7h30. J’ai organisé un coin où les enfants peuvent déposer leurs vestes, chaussures, sacs etc. Cette pièce c’est aussi le lieu où les parents saluent leurs enfants et font leur transmission orale ou écrite. Une transmission typique est celle par exemple : comment s’est passée la nuit, le moral/humeur de l’enfant, si malade ou pas etc. Un échange court qui me permet de comprendre comment recevoir et quelle attitude avoir avec l’enfant à son arrivée.
Si on parle de petits enfants, trois mois à un an et demi, je demande aux parents de me mettre par écrit dans un cahier de suivi ce qui concerne les informations. Cela car dans ces cas là il y a plus d’informations que j’ai besoin de connaitre et donc plus de temps pour en prendre connaissance. Par exemple les quantités de lait pour le biberon, quand il a bu le dernière, les dernières selles, la dernière sieste, si problèmes de coliques ou poussés de dents etc. Avec le cahier je peux lire les informations dans un moment calme et ne pas oublier les détails que les parents veulent me communiquer. De mon côté cela sera pareil dans le moment de la transmission, je mettrai par écrit au fur et à mesure dans la journée les informations.
Le hall d’entrée c’est aussi le lieu où à chaque festivité ou à chaque changement de saison, il a des couleurs et décorations différents que j’organise avec les enfants.
La cuisine, moment du petit-déjeuner
Ensuite, une fois les parents partis le matin, on passe au deuxième lieu d’accueil. Celui-ci est la cuisine où les enfants prennent leur petit-déjeuner. Par rapport à l’âge de l’enfant et à ses potentielles allergies je propose :
- Bébé = lait maternelle que le parent m’aura fourni le matin même et que je conserve au réfrigérateur si bébé n’a pas faim et que je chaufferai à bain marie pour qu’il soit tiède quand je devrais en donner au bébé. Sinon lait en poudre que les parents me fourniront. C’est-à-dire une boite de lait en poudre neuve, pas ouverte et que je garde à mon domicile jusqu’à la fin de sa consommation en respectant les limites de conservation. Je suis la posologie conseillée par les parents au début de l’accueil et ensuite dans une démarche d’observation vers la satiété du bébé et en accord avec les parents et les besoins du bébé je procède à proposer les quantités de lait. De ma part je mets à disposition le matériel pour le moment du repas : les biberons, les bavettes, les chaises hautes, l’eau etc.
- Enfant qui n’a plus besoin de prendre le biberon = une tranche ou plus de pain complet avec pâte à tartiner (cajou, noisette, amande, pistache, arachide…) ou fruits de saison de préférence accompagnés d’un verre de lait et de l’eau.
Le petit déjeuner est un moment calme où je prends le temps d’échanger avec les enfants, de les faire sentir à l’aise et de comprendre leur état physique et mental pour savoir ce qu’il est plus adapté par rapport à mes propositions dans la suite de la troisième partie d’accueil.
Le salon
Une fois le repas du matin terminé, nous allons dans le troisième lieu d’accueil, le salon. Il est un des lieux des activités d’éveil. Pourquoi un ? Parce-que j’organise aussi des activités à l’extérieur.
Moments à l’intérieur = le salon est complètement emménagé pour les enfants. Il est rempli de tapis au sol qui servent à atténuer les choutes des enfants, les bruits des jouets qui tombent, le dérangement des voisins qui habitent en dessous. Sur la porte d’entrée du salon il y a un tableau où je peux aider les enfants à reconnaitre les différents moments de la journée. C’est un travail co-construit avec les enfants.
- Enfants avec capacité motrice autonome = Il y a un espace organisé pour le jeu libre et un autre espace pour les ateliers. Dans la zone du jeu libre les enfants ont à disposition des boites de jouets (boite à constructions lego, boite à poupées, boite à voitures/chantiers/trains…) qui peuvent utiliser et y jouer comme mieux le préfèrent selon leurs créativités et imaginaire tout en étant à leur côtés. Aussi des cabanes en tissu, cheval à bascule et des motos. Presque tous les jouets sont issus du recyclage, c’est-à-dire achetés de second main.
Dans l’espace atelier, nous avons deux étagères avec le matériel pour faire du bricolage, peinture, activités créatives et une grande table avec des chaises pour s’y prêter aux ateliers.
Les ateliers sont focalisés pour la plus part sur le changement de saisons, les récurrences liées aux saisons et aux mois de référence. Avec des activités centrées sur les saisons, les enfants peuvent apprendre beaucoup de choses entre lesquelles : reconnaitre les saisons, leur nom, les couleurs principaux par rapport aux changements saisonnier, les nombres car nous utilisons un calendrier pour identifier les récurrences ainsi que les anniversaires.
Pour faire un atelier je cherche le plus possible d’utiliser du matériel brut, cela veut dire aller à la recherche dans la nature ou dans les choses qu’on utilise au quotidien pour le réinventer et réutiliser.
Je m’intéresse beaucoup au recyclage et à la réduction des déchets à niveau domestique, du coup quand je propose un atelier, je le réfléchi avec des éléments que je peux trouver autour de moi plutôt qu’en acheter et je cherche à partager cette réflexion avec les enfants dans le moment des activités.
Par exemple : en automne avec les enfants nous fessons des sorties où nous privilégions les parcs. Cela parce que nous pouvons admirer les changements des couleurs des feuilles sur les arbres. Puis nous pouvons ramasser les petites branches tombées parterre, des feuilles, des cailloux, des fruits (glandes, marrons…) et tout ce qui nous plaît pour après les apporter chez moi. Une fois rentrés nous pouvons les utiliser pour en faire un atelier, comme quoi une couronne d’automne, un tableau sur la saison ou mettre le tout dans une boite pour que chaque enfant ait son petit trésor à garder pour lui.
Cela se produit pour chaque saison.
Puis, encore, avec ce qu’on peut trouver habituellement dans un sac poubelle de recyclage (conteneurs en plastique ou en cartons, rouleaux de papiers toilettes…) nous les utilisons pour créer des jeux ou des décorations. De cette manière les enfants pas seulement apprennent ce que c’est le recyclage, mais aussi il se met en place un parcours d’acquisition de connaissances sur le tri des déchets et du développement durable.
Ainsi un autre élément fondamental se développe, selon moi, celui que pour avoir un jeu ou pour faire une activité, il n’y a pas forcement besoin d’aller dans une boutique à acheter du neuf, mais on peut avoir ce qu’on veut tout simplement cherchant autour de nous. La simplicité de la vie, saine et constructive visant à développer la créativité de l’enfant et une certaine humilité de quelque part. - Bébés ou enfants qui mettent encore les objets dans la bouche comme geste d’entrer en contact et à connaissance d’un élément = Pour les plus petits il y a autres choses mises en place.
Par rapport à l’âge et ses capacités il y a des besoins différents. Par exemple il y a des bébés ou des enfants qui ont besoin de beaucoup de repos, la plus part de leur temps est centré sur les siestes, l’allaitement, changes de couches, le portage etc. Par conséquence le suivi est différent et nécessite d’autres actions.
Le moment du biberon : il peut se faire dans mes bras ou sur une chaise haute, je lui fais boire tranquillement le biberon à son rythme. Le biberon a été préalablement stérilisé, fait bouillir dans de l’eau. Le lait est chauffé à bain marie jusqu’à quand il soit tiède, j’en constate la température sur le poignet de la main.
Le moment du change de couche : il se fait dans la salle de bain, où j’ai un meuble conçu pour le change de bébé. Sur le meuble j’ai un matelas à langer et j’utilise pour chaque enfant ou bébé une serviette différente. J’utilise un gant de toilette que je mouille avec de l’eau tiède s’il y a seulement des urines ou s’il y a aussi des selles j’y ajoute du savon PH neutre. C’est un savon à pompe. Une fois terminé le change je pose le bébé dans le parc, le temps de désinfecter le matelas à langer et me laver les mains.
Le moment d’éveil : le bébé peut rester dans mes bras si besoin, je peux le promener dans l’appartement, lui chanter des chansons, lui faire écouter de la musique douce, le faire jouer avec un petit jouet que je tiens dans les mains, le caresser avec une plume, le sortir en poussette ou en porte bébé (si parent d’accord), prendre de l’air et lui faire vivre le monde de l’extérieur.
Si on reste dans l’appartement le bébé ou petit enfant, peut jouer sur le tapis d’éveil, je mets au tour des jouets qu’il peut mettre dans la bouche, des choses assez grandes pour qu’il ne s’étouffe pas. Bébé peut se rouler, mettre à quatre pattes, je le laisse explorer en toute liberté en étant à ses côtés.
Le moment de la sieste : elle peut se faire dans mes bras si besoin, je le berce doucement, je le rassure avec des phrases qui peuvent l’aider à se relaxer ou je peux mettre une petite musique relaxante jusqu’à quand il s’endorme. Ensuite je le pose doucement dans le berceau qui se trouve dans la chambre conçue pour les siestes des enfants. La sieste peut se faire aussi dehors dans les moments de sortie en poussette ou porte bébé.
Moments en extérieur = Les activités en extérieur sont centrées, en dehors de celles organisés exprès pour les ateliers, sur des promenades au parc ; aux airs de jeux pour enfants ; aux activités du RPE (Relais Petites Enfance) deux fois par mois ; dans le jardin en bas de chez moi ; dans le quartier ; auprès du Rhin à regarder les bateaux ; dans les airs de sport publics ; auprès d’associations locales ; de boutiques artisanales ; au marché des producteurs locaux.
D’ailleurs une fois par mois nous allons prendre le petit déjeuner dans une pâtisserie/boulangerie pour fêter le début du mois.
Certaines sorties sont centrés sur la prise de conscience de tout ce qui nous entour, de la nature, des gens que nous pouvons rencontrer dans la rue.
Par exemple : quand nous allons au marché des producteurs locaux, de demande aux enfants d’observer sur le chemin s’il y a des personnes auxquelles nous pourrions apporter de l’aide. Si on en voit, une fois terminé le parcours au marché et une fois avoir dégusté les produits de saisons, je demande aux enfants ce que nous pourrions faire pour les personnes qu’ils ont vu. D’habitude le choix tombe sur l’achat d’un pain au chocolat ou d’une banane ou une pomme. Alors on l’achète et ensuite nous allons tous ensemble donner ce qu’on a acheté à la personne en difficulté dans la rue. Un autre exemple, je propose un jeu aux enfants quand nous allons nous promener. Je propose de jouer aux « éco-investigateurs ». Le jeu consiste à chercher l’intrus (le déchet) qui se trouve sur notre chemin. A l’aide d’une pince, une paire de gants et d’un sachet, nous nous occupons de ramasser tous les intrus qui ne se trouvent pas au bon endroit et qui devraient être à la poubelle.
Ces deux exemples pour sensibiliser les enfants aux gestes altruistes vers les autres et la nature.
Je trouve que développer un esprit de plaine conscience de nos gestes au quotidien dès le plus jaune âge, soit un prix impayable et très gratifiant vers soit même et les autres.
La cuisine, moment du déjeuner
Ensuite, nous avons le moment du repas du déjeuner qui se tient dans la cuisine.
Le moment du repas est une ultérieure invitation pour les enfants à participer, s’ils le veulent, à préparer à manger. Avant de toucher aux aliments je demande aux enfants de se laver les mains et ensuite on commence. Par exemple je demande aux enfants de me prendre un spécifique légume et une quantité précise. Avec cela il peut apprendre à reconnaitre la nourriture, le toucher de la texture, la couleur mais aussi les chiffres.
Autre moment est le lavage des légumes : l’enfant prend le tabouret, il le positionne à côté du levier, il ouvre le robinet et commence à passer à l’eau courant l’élément qu’il se retrouve dans les mains. Cela avec moi à ses côtés en observant comment il fait et si besoin je le conseil ou l’aide à terminer son travail. Une fois que tout est lavé, nous nous approchons de la table. Je coupe les légumes et l’enfant met les morceaux dans la casserole.
Terminée cette étape je prends les épices et j’en fais sentir l’odeur, l’enfant avec une petite cuillère prend une dose d’épice et la met dans la casserole. Une fois tout assaisonné, j’y ajoute l’eau et je mets à cuire. Dans l’attente que le repas soit prêt, je propose de ranger ensemble les jouets dans le salon s’il y en a ou sinon de faire une activité calme ensemble, par exemple un puzzle, un dessin… .
Si l’enfant n’a pas envie de participer pendant le temps de cuisine, je le laisse jouer avec des objets de cuisine (conteneurs, gobelets, éponges…) que je n’utilise pas et que j’ai mis exprès dans les placards bas pour qu’il puisse les prendre et y jouer tranquillement pendant que je prépare à manger. Les objets dangereux ou que l’enfant ne peut pas toucher, sont disposés dans des placards en haut et fermés. Dans tous les placards en bas il n’y a rien sinon des ustensiles et objets que j’ai laissé spécialement pour faire jouer les enfants.
Une fois le repas prêt, nous allons tous nous laver les mains en salle de bain, ensuite l’enfant s’assit à table et il mange en plaine autonomie. Je lui mets à disposition une cuillère ou une fourchette par rapport au repas servi et il mange tout seul. Je lui coupe en morceaux les aliments si besoin. Si je vois qu’il n’y arrive pas, je lui demande s’il a besoin d’aide, je peux lui conseiller comment faire ou aussi l’aider dans le geste. Je l’encourage à essayer à manger tout seul et s’il n’y arrive pas du tout à utiliser le couvert, alors je l’aide à manger. Si l’enfant par culture ou parce que tout simplement cela lui plaît, il peut manger avec les mains.
Une fois terminé le repas, je mouille des serviettes de petite taille, une pour chaque enfant, et l’enfant peut se nettoyer les mains et la bouche avec sa serviette.
Quand on parle de bébé, la situation est différente. A partir du quatrième mois de vie le bébé peut commencer à explorer la diversification alimentaire et en ce moment là, je mets en accord avec les parents un nouveau cycle alimentaire. Selon les recommandations du pédiatre j’introduis aux repas de bébé des aliments. Je suis de ma part le Programme National Nutrition Santé (PNNS) qui propose un tableau détaillé sur la diversification de l’alimentation du premier mois jusqu’à l’âge de 3 ans. Ce tableau je le consulte pour savoir quels aliments je peux acheter pour bébé et je demande à la famille leur accord.
Par rapport aux repas, je propose toujours des fruits et légumes de saisons bio ou agriculture raisonnée et locaux. Je vais chaque samedi à me refournir au marché de quartier. Puis par rapport aux plats, ils ont toujours une portion de protéines, de féculents, de légumes dans meurs assiettes. Je propose toujours une entrée et un plat. L’entrée est souvent une salade.
La chambre à coucher
Une fois le repas terminé, c’est le moment du quatrième lieu d’accueil, la chambre à coucher. J’effectue d’abord le change de couches en salle de bain et une fois tout le monde propre et changé, je demande aux enfants de chercher un livre. Un chacun. Dans la chambre à coucher il y a un canapé et à côté du canapé une bibliothèque. Je m’assis au milieu et tous les enfants au tour. Je raconte toutes les histoires choisis. Une fois terminé le moment des histoires, je demande aux enfants s’ils veulent prendre le doudou et la tétine, d’habitude c’est plus de la part des enfants cette demande. Pour qui n’a pas de doudou je propose aux enfants qui le veulent de choisir un doudou dans la boite à doudou que je mets à disposition, toujours dans la chambre.
Dans la chambre à coucher je dispose de lits différents : deux lits avec barreaux et deux lits avec sommier bas. Le sommier bas permet à l’enfant de dormir en toute sécurité sans se faire mal s’il tombe pendant sa sieste et aussi dans le
cas il veut se lever, il n’a pas besoin de crier et m’appeler pour sortir du lit. Dans la chambre je dispose d’un babyphone que je laisse allumé pendant les siestes.
L’autre appareil je l’ai avec moi pour entendre si bébé ou enfant réveillé ou autre.
Même ayant cet appareil je ne manque pas d’aller donner un coup d’oeil aux enfants de temps en temps pour voir si tout se passe bien.
Chaque enfant dort dans avec sa gigoteuse et je ferme un peu les volets pour que la lumière ne dérange pas.
Je laisse toujours un peu la porte ouverte de manière que les enfants ne se sentent pas enfermé dans la chambre.
Le temps de la sieste est selon les besoins de chaque enfant et je ne le réveille pas tant qu’il en a besoin et j’essaye d’expliquer aux parents lors de notre entretien le pourquoi de l’importance de la sieste pour l’enfant (se recharger de ses énergies, permettre le développement du cerveau, de l’hormone de croissance, l’apaisement psychologique etc.)
Une fois les enfants endormies, c’est le moment pour moi d’écrire les transmissions aux parents.
Sur le cahier dans le cas d’un bébé jusqu’à un an et demi et transmission par écrit par téléphone si enfant plus grand. Lors du premier entretien je propose aux parents s’ils ont envie de créer un groupe whatsapp où je peux partager les photos que j’ai pris pendant la journée, si j’ai pu en prendre, ainsi un résumé de la journée.
Fin de l’accueil
Une fois terminée la sieste, je propose un gouté, un yaourt nature et des fruits. Des fois nous préparons des smoothies ensemble. Cela dépend de l’humeur et envies des enfants.
Après la sieste il leur faut un peu de temps avant d’avoir envie de faire quelque chose. Ce n’est pas obligé qu’on fasse tout le temps des ateliers ou activités. Même s’ennuyer c’est une bonne chose.
En conclusion, normalement après le gouté il y a les parents qui arrivent et dans ces cas là, je prépare l’enfant à l’arrivée du parent en le prévenant de ce qu’il va se passer.
A l’arrivée du parent il y a une montagne d’émotions qui s’enchaînent de la part de l’enfant, des fois plus des fois moins. Mais c’est le moment plus beau pour un enfant pouvoir rentrer chez lui et terminer sa journée avec ses parents. Le moment des salutations dure peu de temps, par rapport au besoin je peux aider le parent à habiller l’enfant. Cela dépend de la circonstance, du parent et de l’enfant.
Bilan final
Pour ma reprise de travail, je souhaite proposer des ateliers en relation avec le Relais Petite Enfance où je pourrais avec les assistantes maternelles et les parents mes experiences acquises .
C’est très important pour moi mettre en valeurs le travail de l’assistante maternelle, l’importance du rôle que ce métier a dans le suivi et développement de l’enfant.
Soutenir un projet ça veut dire contribuer à que le projet puisse être mis en action, proposé auprès de plusieurs structures, avoir la possibilité de se partager et s’epanuire dans un même objectif.
Merci à tous ceux qui m’aideront à réaliser mon travail, à le developper avec d’autres personnes et à le diffuser avec le plus de monde possible